Prise de vue.

Pose longue, sur la quai d’une gare.

Par Le 10/08/2019

Train 1Comme tout photographes je suis en perpétuelle recherche de l’image à figer. Au détour d’une promenade, lors d’un repas entre amis, pendant une séance portrait organisée, mais quel plaisir d’avoir une image en tête et d’aller la chercher. Quand une idée me vient, je la note dans mon petit carnet qui a prit l’habitude de me suivre. Si l’inspiration me manque je n’ai qu’à piocher dans ce bloc note. J’affectionne les petites gares de campagne, isolées, calmes, avec bien souvent une vieille bâtisse. Lors de ma dernière séance « SNCF » j’avais pris soin de noter: 

-longue expo de nuit, train filant sur quai éclairé ». 

Le scénario était posé, il ne restait qu’à trouver le bon moment mais aussi l’envie. Malgré la passion il est parfois difficile de trouver la motivation après le travail, de préparer son matériel, de reprendre la voiture pour aller faire une prise de vue.

Je dépose mon matériel dans le coffre de la voiture, mon trépied accompagné de la télécommande ainsi que mon boitier équipé d’un transtandard (17/50 f2.8). Je ne suis pas arrivé sur les lieux que j’ai déjà cette image en tête. Sera-t-elle comme je l’imagine?

Me voilà en place, je prends un soin particulier au cadrage, j’effectue mes réglages, je branche mon déclencheur, il ne reste plus qu’à attendre l’arrivé d’un train.

Sur le quai en face il y a des lampadaires, j’aimerais qu’ils soient sur la photo malgré le passage du train, il me faudra déclencher avant que celui-ci n’arrive en gare pour qu’ils puissent apparaitre sur l’image.

J’entends le train arriver, je décide de déclencher un peu avant son entrée en gare, dix secondes s’écoulent, encore quelques secondes à attendre et enfin l’image apparaît sur l’écran. Voilà l’image que j’attendais. La première fût la bonne, je peux replier mon matériel et rentrer avec la satisfaction d’avoir fait la photo tel que je l’avais imaginée.

Première sortie de l’année.

Par Le 16/03/2019

Escalier 1 1Belle journée ensoleillée de janvier sous un fort vent du nord. Non pas que je sois en quête de spiritualité mais la Cathédrale de Maguelone me parait l’endroit rêver pour faire quelques clichés. En hauteur dominant la mer et les étangs, abrité à l’intérieur de l’édifice si le froid se fait ressentir, quelques chemins tout autour, une faune et une flore présentes, je devrais trouver mon bonheur.

Je sais d’avance que je vais faire des photos à l’intérieur et que l’éclairage sera faible. Je prends par conséquence mon trépied mon 17/50 f/2.8; un « cailloux » un peu plus lumineux, j’hésite le 35 f2.4 ou le 50 f1.7, va pour le 50 son ouverture me sera d’une plus grande utilité.

J’arrive le soleil est encore un peu haut, quelques visiteurs sont présents mais on est loin des journées d’affluence que peu connaitre la presqu’île. Je décide de commencer par l’intérieur le temps de laisser la luminosité extérieure redescendre.

Toujours cette même impression en poussant la porte, un profond respect pour les bâtisseurs. Je ne m’étendrai pas sur l’historique du lieu, je vous laisse quelques liens pour ceux que ça peut intéresser, mais quelle bâtisse!

Tribune 1Je commence par l’escalier de la tribune, il n’a rien d’exceptionnel mais ça me permet de contrôler mes réglages. La tribune est vide, je sors mon trépied et cale mon appareil dessus, la prise de vue peut commencer. Je bascule mon boitier dans un mode « user » préalablement réglé pour les poses longues en HDR, je cadre et déclenche. Six secondes pour l’obturation et encore quelques unes pour le traitement du boitier et la photo s’affiche sur l’écran arrière.

Quand vous êtes dans un lieu public il est déjà difficile de pouvoir prendre des photos avec la liberté que l’on aimerait, mais avec un trépied et de grands temps d’exposition ça relève du miracle, ça tombe bien je suis au bon endroit.

Je plie mon trépied, installe mon objectif 50mm, range le superflu dans le sac à dos, me voilà parti pour une petite session extérieure. J’allais sortir, je me retourne et jette un dernier coup d’oeil à l’autel. Cette image je l’ai déjà photographiée une paire de fois, ce lieu est intemporel, sous la nef du XII siècle le temps semble arrêté depuis bien longtemps. Je ne sais pour quelle raison je ne peux m’empêcher de la prendre une fois de plus.

Autel

Dehors le soleil est bien présent, encore un peu haut à mon goût. Avec le temps j’ai appris à être patient, attendre la bonne lumière ou encore qu’un goéland en plein vol veuille bien intégrer le cadre d’un beau paysage. Je reviendrai plus tard sur ce côté de la photographie.

Après une petite balade je photographie une petite bâtisse que vous pouvez voir dans l'album vielles pierres.

 

 

 

 

 

 

 

Différents liens sur la Cathédrale:

Les compagnons de maguelone

Portail de la ville

Sur la carte

 

 

 

Les limites d'un appareil.

Par Le 13/02/2019

Vitesse basse sans trépied.

 

 

Il y a quelques accessoires indispensables en photographie, je détaillerai plus tard dans un billet ceux que j’utilise, mais s’il ne devait en rester qu’un je choisirai sans hésiter un trépied. Grâce à la montée en ISO des nouveaux APN, de la stabilisation voir de la double stabilisation sur certain appareil, on peut se sortir de pas mal de situation sans l’utilisation de celui-ci. Mais quand la lumière est trop base, ce qui engendre une vitesse de prise de vue également base vous n’aurez pas d’autres choix que de l’utiliser.

Iso 4500 1

 

Mais pourquoi donc? Plus votre vitesse est base plus vous avez un risque de bouger ce qui entraîne un floue sur l’image. Il existe des règles de vitesse à respecter suivant la longueur de focal utilisée mais aux vues des écarts existant entre les divers appareils, de la position, du tremblement naturel, seul la pratique vous permettra de connaitre vos limites.

 

 

 Port arianne

 

Pour exemple sur cette image disponible dans l’album au bord de l'eau prise à 1/20s f/2.4 iso 4500 à main levée. Je suis avec un 35mm 2.4 à pleine ouverture monté sur un K5. Cette photo est prise depuis un catway (petit appontement flottant) bien que l’eau était très calme utiliser un trépied dans ces conditions n’est pas spécialement idéal, grâce à la bonne gestion de la sensibilité du boitier le trépied n’était donc plus obligatoire mais j’étais dans la limite du boitier. Je ne pouvais ni monter en iso sans créer du bruit numérique ni descendre en vitesse sans créer un flou de bougé.

 

Composition.

Par Le 18/01/2019

Lorsque qu'un photographe prend une photo il espère faire passer au travers de son cliché un certain ressenti, une certaine histoire, une manière de voir les choses. Un photographe c’est un poète sans mots, un philosophe sans récit. Seule, l’image doit laisser transparaître l’émotion du moment, elle doit raconter. 

La composition est l’élément essentiel en prise de vue, certains paramètres sont « post-traitables » comme la balance des blancs, l’exposition et bien plus mais pas la composition, on peut tout au plus recadrer ou ajuster l’alignement.

A mes débuts et comme beaucoup de photographes débutants je faisais énormément de clichés lors d’une session au détriment de la composition. Aujourd’hui j’ai déjà l’image dans ma tête avant de sortir l’appareil. Une bonne composition doit demander un côté artistique, dans la recherche des perspectives par exemple, et un côté technique afin d’avoir le rendu voulu.

Une fois affranchi du côté technique, seule la créativité doit être la limite du photographe. 

Il faut savoir analyser le contexte, la lumière, les lignes de fuite, les objets parasites tels que les lignes électriques et autres panneaux disgracieux. Il faut respecter certaines règles et savoir s’en affranchir au moment opportun. Dans certains domaines, comme la photo sportive, il faut être rapide mais bien souvent, et surtout en paysage, il faut prendre son temps. La patience en de nombreux domaines est une vertu, cela vaut en photo.

Couple plage

 

Sur ce cliché le couple était à côté l’un de l’autre, l’image était déjà intéressante, belle couleur de couché de soleil, un contre jour afin d’obtenir des silhouettes, un palmier sur le bord pour accentuer un côté exotique. Je savais qu’il manquait quelque chose à ma composition, parfois c’est un oiseau qui passe, d’autre une rafale de vent qui soulève le sable. Je ne voulais pas attendre, l’oeil dans le viseur, tel un paparazzi, on peut être photographe sans faire de voyeurisme. Je me suis écarté de la scène et laissé les amoureux à leur contemplation. Au moment ou j’allais partir, une tête est venue se poser sur l’épaule de l’autre, voila l’image que j’attendais. (image publiée dans l'album A contre jour).

 

 

 

 

 

 

Ambiance photo, seul dans un petit village.

Par Le 12/01/2019

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Un petit village accroché au rocher une nuit d'hiver, seul, tout du moins dans ces magnifiques ruelles. Un ami m'a gentiment invité passer un week-end avec lui nous voilà donc deux dans ce village deserté hors saison estivale. 

Après l'apéro en attendant que la soupe finisse de cuire sur le poêle à bois je décide d'aller faire quelques clichés. Il fait déjà nuit, j'attrape mon trépied, mon appareil, je ne prends même pas le temps de chercher ma télécommande au fond de mon sac, j'utiliserai le retardateur intégré. Plus que des images c'est un moment que je recherche, cette sensation si particulière. Tout comme en cuisine je préfère l'élaboration de la recette à la dégustation du plat, en photo je préfère la prise de vue au traitement de l'image. Bien sur un bon plat fait toujours plaisir comme une belle photo est souvent plaisante a regarder mais le mien est ailleurs. J'affectionne tout particulièrement quand la photo demande un peu de préparatifs comme ici. Il faut comme toujours choisir le bon cadrage, jongler avec les éléments indésirables comme les lignes électriques ou autres poteaux disgracieux, rentrer son oeil dans le viseur, décaler le trépied, régler son appareil et déclencher. L'attente des trentes secondes de la durée d'exposition paraissent des minutes dans la nuit fraiche et silencieuse. Mes quelques clichés pris je rentre manger cette bonne soupe, me réchauffer le coprs avec le feu et l'esprit avec différents breuvages ...

Castelbouc

Le petit train de Palavas.

Par Le 21/03/2016

 

Album divers

Igp7154 hdr version 2

Cette photo a été prise à l'entrée de Montpellier, rond point du près d'arène.

L'effet de couleur et de contraste sont dus à un traitement HDR, le toit du train lui donnant un côté "retour vers le futur" et tout simplement le toit de la médiathèque Garcia Lorca située juste derrière la locomotive.